Mi-juin, sous la direction de l’artiste Olivier Grossetête, le Bateau-Feu et les habitants de l’agglomération vont construire une réplique éphémère des Bains dunkerquois en carton.
Olivier Grossetête artiste de renommée mondiale et spécialiste de constructions monumentales participatives en cartons, sera à la manœuvre, mi-juin, au Bateau-Feu pour un projet qui devrait longtemps demeurer dans les mémoires. Pour la création d’une œuvre éphémère il a, avec le Bateau-Feu, mobilisé 250 personnes, enfants, adolescents et habitants dans un processus créatif et citoyen.
Durant plusieurs jours, les participants seront invités à assembler des boîtes de carton vides pour édifier un bâtiment sans grue ni machine, exclusivement avec l’énergie humaine et à la force des bras. Un projet social qui questionne le vivre et le faire ensemble. La construction collective et éphémère sera aussi l’occasion de moments de fête et de joie.
Durant une journée exceptionnelle, le samedi 17 juin, les habitant(e)s de l’agglomération participeront à l’édification de ce bâtiment utopique et éphémère… qui sera détruit le lendemain.
Une dizaine d’ateliers
Mais avant d’arriver à cet épilogue festif, un travail de longue haleine aura été mené en amont. Le choix du bâtiment qui sera représenté a été arrêté il y a quelques semaines, après étude des diverses propositions. Dans la « short list » demeuraient trois projets : le phare du Risban, une « uglise » (représentation onirique entre usine et église) et les Bains Dunkerquois. C’est ce dernier projet, proposé par les élèves du collège Deconinck, qui a été retenu.
Une réplique du bâtiment emblématique de Dunkerque sera donc construite durant une semaine lors d’une dizaine d’ateliers (deux par jour), du lundi 12 juin au vendredi 16 juin. Chaque atelier sera mené par des élèves et personnels de différentes structures scolaires (collèges Deconinck, La Salle, Jules-Ferry, lycée agricole, EPID…), sociales (maison de quartier des Glacis, IME de Rosendaël…) ou artistiques (École supérieure d’art…) mais ils seront également ouverts à tous les habitants de l’agglo, dans la limite des places disponibles. Hormis, les ateliers des lundi et mardi matin et celui du mercredi après-midi, tous les autres peuvent encore accueillir des « maçons » volontaires.
Les inscriptions se font dans le hall du Bateau-Feu et la création des différents éléments sont réalisés au même endroit. Le samedi, tous ces éléments seront assemblés pour donner naissance au bâtiment éphémère. Les participants et le public pourront alors découvrir leur œuvre collective.